Les affres du crépuscule
Le vide s'installe, plus intense que lorsque mes pensées cherchent à se construire. Impossible de tirer une réflexion. C'est un commencement sans fin.
Je me couche et c'est comme si mon désir d'anéantissement resurgissait. Les mauvaises pensées viennent et participent à l'ascension de la noirceur. Envies pernicieuses. Le couché est synonyme d'angoisses.
Quelques jours à attendre. Ne sachant expliquer. Je peux tout de même affirmer que cette date marquera un instant crucial. Du moins dans cette vie.
Notre symbiose me sauve. Et je puis affirmer que malgré ce penchant saphique prétendu par certains sadiques, il est et demeure.
Par moment la vie est mortifère. Cependant elle m'offre des instants pouvant tuer cet ennui mortel. Hélas, ils sont trop rares pour équilibrer la balance.
Le temps me donnera le paroxysme attendu.
Je l'espère.