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Chroniques Nosferiennes

Chroniques Nosferiennes
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17 mars 2008

Fin

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Un cycle s'achève.

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16 février 2008

De l'ivresse à présent.

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Griggio Serge

Eclat dans un flocon vidé. Les temps n'ont de cesse de s'achever pour recommencer. Une spirale endiablée dans un rêve et tout déferle vers la renaissance. La bourrasque, cette fois, ne laissera rien de similaire au passé. Le clown moustachu à fini de se réjouir et son scénario est désormais brisé.

Ressentir la liberté qu'apporte ce poids en moins. Voler loin et au delà. Ne pas oublier ces frasques maudites mais se laisser embarquer par la tornade. Et là, on ne fera pas marche arrière.

Sensations? Un corps en suspension pour un esprit en ébullition.

Patience, les volutes insuffleront à la chair ce que l'amour réclame.
Un assouvissement absolu et libérateur. Un déchainement des passions et du désir. Une acceptation entière.

Ne plus penser et trembler de caresses.

17 novembre 2007

Les affres du crépuscule

Le vide s'installe, plus intense que lorsque mes pensées cherchent à se construire. Impossible de tirer une réflexion. C'est un commencement sans fin.

Je me couche et c'est comme si mon désir d'anéantissement resurgissait. Les mauvaises pensées viennent et participent à l'ascension de la noirceur. Envies pernicieuses. Le couché est synonyme d'angoisses.

Quelques jours à attendre. Ne sachant expliquer. Je peux tout de même affirmer que cette date marquera un instant crucial. Du moins dans cette vie.

Notre symbiose me sauve. Et je puis affirmer que malgré ce penchant saphique prétendu par certains sadiques, il est et demeure.

Par moment la vie est mortifère. Cependant elle m'offre des instants pouvant tuer cet ennui mortel. Hélas, ils sont trop rares pour équilibrer la balance.

Le temps me donnera le paroxysme attendu.
Je l'espère.

20 septembre 2007

Prolifération

Charlie m'en a donné le goût alors que je ne savais pas encore lire. J'ai dévoré tout ce qu'il y avait d'étrange. Laélia m'a présenté Laurell K Hamilton. J'avais douze ans et se fut un choc. L'écrivain épousait les moindres attentes de mon esprit, et m'en révélait d'autres, insoupçonnés. Je ne pourrais sûrement jamais la remercier mais en me montrant Danse Mortelle dans cette librairie, Laélia m'a fourni une passerelle pour ne pas tomber dans la solitude complète à une époque ou la crise de jeunesse battait son plein, et qu'un énième déménagement me détérioré plus que je ne l'aurais pensé à l'époque. On me fait écouter une musique qui me fait le même effet que les mots de LKHamilton. Treize ans, je découvre Anne Rice et la psychologie de ses personnages m'envahie. Philip Pullman, E.A. Poe, Maupassant viennent s'ajouter à mon petit monde. Puis vers la fin de cette âge je découvre les adaptations cinématographiques de Anne Rice. Je rencontre un espagnol qui diminuera ma dose de sommeil et fera de mes nuits des mouvements de pensées solitaires. Je fais des conneries et ma mère me supprime un livre pour me punir, mon pire châtiment =). Quatorze ans, je crois que la crise bat son plein. J'ai des sentiments qui ne peuvent être apaisés. C'est un brouillard. R.E. Feist, H.P Lovecraft, Charles Baudelaire, Clive Barker me frappent de plein fouet. Je veux écrire une histoire, commence mais ne finit pas. je découvre le forum de Ambre Dubois. Je revois Charlie, elle me fait découvrir Laurier Blanc, l'oeuvre qui m'a sûrement la plus marquée, la protagoniste est bizarrement ressemblante bien que son histoire soit différente. Puis Maxime Chattam donne un nom à ce que j'ai toujours voulu faire avec L'âme du mal. Je lis Dracula, que je finirais plus tard. Un autre voyage en Espagne et tout ce qui s'ensuit... Je m'intéresse à la poésie... La crise cesse, elle est remplacée par celle de l'existence. Quinze ans. Poppy Z Brite, une autre révélation. Michael Moorcock.. etc... Seize ans. Boris Vian m'est offert par mon Boubou. Amélie Nothomb, Paulo coelho, Bernard Werber... Sire Cédric et Sheridan Le Fanu, révélations de cet âge. Je rencontre un ange. Année floue. Je décide de faire un site pour combler l'ennui quand je ne suis pas avec l'ange et pour penser à autre chose. D'autres auteurs s'ajoutent. Notamment Oscar Wilde grâce à cette chère Bénédicte. Je passe. Dix-sept ans. Une chrysalide s'opère. Boubou me rejoint dans les fluides mantaux. je lis le premier roman de Ambre Dubois. La noirceur des temps s'estompe. Les livres sont là, mais ils ne sont pas les seuls. J'ai surement mis du temps, mais désormais je me persuade que d'autres âmes que celles des livres m'effleurent sincèrement. J'ai un amour. Retrouvé Charlie. Et plus de 300 livres que je dévore sur ce fameux fond de musique qui m'accompagne depuis ma révélation Hamiltonienne.


J'ai sûrement omis des livres et résumé la fin.
Je me contrefout si ce que je peux dire ici est inintéressant.

J'attend la suite...

15 septembre 2007

Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde.

"Peu d'entre nous n'ont pas eu l'occasion de s'éveiller avant l'aube, après l'une de ces nuits sans rêves qui rendraient presque amoureux de la mort ou, au contraire, l'une de ces nuits d'horreur et de joie désordonnée ou les dortoirs de l'esprit sont parcourus par des fantômes plus terribles que la réalité elle-même, imprégnés de cette vie intense qui couve dans les grotesques et donne à l'art gothique sa pérenne vitalité, cet art appartenant surtout, imagine-t-on, à ceux dont l'esprit est atteint par la maladie du rêve. Peu à peu, des doigts blancs se glissent dans les rideaux, qui semblent frissonner. Des ombres muettes, aux formes noires et fantastiques, rampent dans les recoins de la chambre et s'y accroupissent. Dehors, on entend les oiseaux remuer dans les feuilles, ou des hommes se rendre au travail, ou encore soupirer et sangloter le vent qui descend des collines et erre par la maison silencieuse, comme s'il craignait de réveiller les dormeurs et devait cependant arracher le sommeil à sa caverne pourpre. Voile après voile de gaze mince et crépusculaire s'envole, tandis que, graduellement, les formes et les couleurs des choses leur sont rendues et que nous observons l'aube qui redessine le monde selon l'ancien motif. Les pâles miroirs retrouvent leur vie mimétique. Les flambeaux sans flamme demeurent ou nous les avons laissés et près d'eux gît le livre à moitié coupé sur lequel nous nous étions penchés, ou la fleur montée sur le fil de fer que nous avons portée au bal, ou la lettre que nous avons craint de lire ou que nous avons relue trop souvent. Rien ne nous semble avoir changé. Quittant les ombres irréelles de la nuit revient la vie réelle, que nous connûmes. Nous devons la reprendre ou nous l'avions laissée, et nous nous imprégnons de la nécessité terrible de trouver de l'énergie pour poursuivre la même fastidieuse ronde d'habitudes stéréotypés, ou peut-être du désir insensé de voir nos paupières s'ouvrir un matin sur un monde qui aurait été refaçonné nuitamment pour notre plaisir, un monde ou les choses auraient des formes et des couleurs nouvelles et seraient transformées ou auraient d'autres secrets, un monde ou le passé n'aurait pas de place, ou si peu, et ne survivrait, en tout cas, sous aucune forme consciente d'obligation ou de regret, puisque même les souvenirs de la joie ont leur amertume et remémorations du plaisir leu aiguillon."

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31 août 2007

Chrysalide # 4

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Un retour à la surface.
Ou aux authentiques âmes.
Un Savage Garden* bien accompagné.
Un monde littéraire qui n'a de cesse de se nourrir aux veines.
Une construction moins bancale des vieilles idées d'avenirs et de vie.
Retrouvailles peu évidentes mais apaisantes avec ma mystérieuse soeur.
Un amour libérateur de tous sentiments néfastes et corrosifs. Une véritable aubade.

"Le futur est un tissu de possibilités entrelacées. Une partie d'entres elles deviendra des probabilités, dont une partie deviendra à son tour des inéluctabilités. Mais la chaîne et la trame cachent aussi des surprises."

Le lien maléfique, Anne Rice

A vrai dire les choses depuis quelques temps semblent s'être apaisées. Comme si le présent et le futur semblaient prendre une forme réelle. L'illusion d'être dans un film ou les scénarios seraient dictés s'estompe. Je reprend contact avec Charlie, et de vieux souvenirs d'enfance m'envahissent. Cela fait du bien même si la lettre n'a pas été une tâche facile. On retrouve un semblant d'innocence et ce vieux rêve d'escapade sur les terres espagnoles revient! J'ai toujours aimé purement ma soeur, malgré mes silences trop souvent prolongées. Désormais, plus de vide mais la vie... Je revient à Niort, et exorcise d'une certaine manière une part du passé presque achevé. Un an... Je réédite le vieux rituel annuel d'achat en masse de Livres. De Brite à Gabaldon en passant par Barker, King et Geiman, ca requinque. Du coup une vraie galère dans le train... Je pense aux belles amitiés qui ont été là cette année, et qui m'ont portées en quelque sorte. Que les années à venir soient belles et pleines de paisibles aventures. Et que le jardin sauvage des pensées fluides continue... ;) Mon Loup m'envoûte et me fait vivre les moments les plus merveilleux qui soient. Je mue et suis heureuse même si pas encore tout à fait sereine. Ces vacances sont les plus belles. Des projets concrets se profilent à l'horizon. Un "Road-Trip" en Europe (Roumanie, Hollande, Italie...), une longue escapade en Grande-Bretagne. Beaucoup d'économie en perspective du coup. Mais rien ne semble impossible désormais. Eros semble nous avoir sous son aile protectrice, magnifique ange... =) Le puma est en voie de guérison. Une nouvelle année s'apprête et elle va "buter" l'autre pernicieuse!!

31 juillet 2007

Lecture de ce que l'on ne devrait pas avoir à lire

Lettres antérieurs à sa propre existence.  Dévoilées aux pupilles. Pourtant la pudeur les avait éloigné de ma vision un certain temps....

Qui aurait pu imaginer un tel échange? Ne crois pas être totalement rassurée mais sais désormais que leurs liens étaient présents et qu'à part l'erreur d'être jeunes et insouciants, ils n'en ont point commise. Un mensonge s'est toujours incrusté là ou il n'avait pas lieu d'être. C'était une erreur indicible et pernicieuse. Qui suis-je pour avoir osé juger leurs actes. Certes je suis le fruit directe des entrailles comblées, mais ma pensée n'avait pas à s'étendre ainsi. Sans cela ma santé et mon opinion n'en auraient pas été ébranlé!

Comment s'en vouloir d'une chose qui a été ancrée depuis si jeune, en soi? Dans tout les cas, personne n'y peut rien.
Leurs mots juvéniles ont été dévoilé, le doute est devenu moindre et c'est surement mieux ainsi.

9 juillet 2007

Aujourd'hui...

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( "Caresse: réflexion et coïncidence des peaux tangentes. L'épaisseur de la chair entre toi et moi n'est pas obstacle entre nous mais moyen de communication entre le dedans de ton dehors et le dehors de mon dedans." R. Detambel)

4 juillet 2007

stagnation

Le 14 il n'y avait eu aucune angoisse. Pour le 5 il y en a une qui commençait à bien me ronger. Mais non, il faut croire que la réalité veut fuir. Alors après on se dit que l'on peut perdre la parole, une manière de protester et de faire du bruit. Mais au final, on continue comme si de rien n'était, comme avant. On se referme dans la bulle. On repousse, tout comme l'administration, l'instant qui pourrait clore un chapitre. On stagne encore, dans l'attente du spectacle.

En réalité c'est frustrant, soulageant et rageant. Ca n'avance pas. On n'y pense plus pour le moment. Ca empêche d'aller au delà...

2 juillet 2007

seules

629682Souvenirs d'ici et d'ailleurs authentiques, ils resteront à jamais dans notre chair et graveront leur sens dans nos âmes et notre compréhension mutuelle.

Au fil du temps.

Pas de barrière.

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